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La trousse de secours de Pandagogue - La résolution de conflits

Ouille, ça a chauffé au portail, une maman vous est tombée dessus parce que votre fille aurait poussé son fils. Votre ado vous en veut et le fait bruyamment savoir. Votre belle-mère vous couvre de reproches. Petit kit de secours en milieu hostile !


  1. Apaiser

On ne met pas de l'huile pour éteindre un feu, on l'étouffe à l'aide d'une couverture. Il va donc falloir emballer douillettement votre adversaire momentané.

* Le corps

Avant tout, on reste calme. On se maintient dans une posture sereine, immobile, on place sa voix un peu bas et on baisse le volume pour en conserver la maîtrise. Quoi qu'il arrive, on conservera ce ton. Quitte à hurler et gesticuler une fois rentré ;)

* L'écoute

On commence par laisser l'attaquant exprimer sa colère (ou son venin, si votre belle-mère sort d'un conte de l'ancien temps). Ce n'est pas le moment de contester, cela ne fera qu'envenimer la situation. Ce qui ne signifie pas attendre sans rien dire que la haine se déverse. Optez pour l'écoute active : reformulez au fur et à mesure. Exemple ;

Votre fille a poussé mon fils, elle s'en prend à lui, si elle compte lui faire du mal, je ne vais pas accepter, elle va voir ce qu'elle va voir !

--> Vous pensez que ma fille a l'intention de faire du mal à votre fils ?

Oui, et gare à elle si elle recommence.

--> Vous pensez que c'est quelque chose qui pourrait se reproduire, vous craignez qu'elle s'en prenne vraiment volontairement à lui ?

En général, on en arrive ici aux confidences du type "mon fils a été harcelé" et là on peut rassurer, discuter, l'abcès est crevé. Ou pas, peut-être qu'on ne comprendra jamais la raison d'une telle explosion mais la colère étant exprimée, on peut commencer à répondre, calmement, en approuvant une partie de ce qui a été dit, pour se trouver des points d'accord.


2. Discuter sans renoncer


L'idée n'est pas de se soumettre, de prendre sur soi et de passer l'éponge. Dans le calme, une fois trouvé un point de liaison (nous sommes tous les deux inquiets pour nos enfants, protecteurs, nous avons les mêmes craintes, les mêmes principes), on peut quand même poser des limites (je préfère que l'on discute calmement, je me suis senti agressé, je suis d'accord pour que l'on résolve vite le problème s'il revient mais pas de cette façon là).


3. Ouvrir une porte


On essaie de terminer sur une note cordiale ou tout au moins respectueuse ou en tous cas positive. Même si on n'est pas satisfait. Si l'attaquant est toujours en pétard, on peut quand même conclure : je suis certain-e qu'une prochaine fois on trouvera une façon plus correcte de se parler.


4. Décompresser


Il reste à ... aller courir, hurler, chanter à tue-tête, appeler son pote, sa mère ... ou sabelle-mère, si on l'adore :D !


Et vous, vous les gérez comment les conflits ?

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